Abdelmalek Yahia réalise une œuvre in situ
Aujourd’hui dans sa démarche artistique, l'artiste algérien Abdelmalek Yahia, propose une peinture qui préfigure une théâtralité et crée des scènes de la tension où l’action plastique est poussée à son paroxysme. Et fait de l’anthropie, le thème principal de ses créations.
Il nous propose son regard médusé devant les images de villes bombardées en paysages apocalyptiques, cruels et obscènes. Ces images sont paradoxalement pittoresques et bavardes. Elles inspirent autant les artistes que les poètes qui leurs assignent une cohérence, une beauté et un sens. C’est l’indécence magnifiée. C’est l’esthétique de la catastrophe.
Abdelmalek Yahia participe à l'exposition « Habiter le monde » en réalisant in situ deux triptyques.
Du mercredi 3 juillet au lundi 8 juillet de 14h à 18h,
Grande bibliothèque
Wang Xi vous invite…
Les deux « sculptures à apprivoiser » de Wang Xi, artiste chinoise, présentées dans l'exposition, sont des supports d'échange et de partage. En discutant sur l'une ou l'autre pièce, les publics essayent de comprendre les sensations qu’elle génère. Les œuvres sont à toucher, décomposer et assembler par le visiteur actif. Avec du temps, la pièce devient un objet familier. En manipulant et caressant les pièces, on trouve le calme et on se connecte profondément avec soi-même.
Au final, apprivoiser la pièce, c’est une manière de s’apprivoiser soi-même. L'artiste invite des visiteurs volontaires à dialoguer et manipuler ses « Sculptures à apprivoiser ».
Sur rendez-vous : xiwang7747@hotmail.com.
Samedi 6 juillet et dimanche 7 juillet de 14h à 18h,
Grande bibliothèque
Noufissa Kabbou chante
"Noufissa Kabbou écrit des textes poétiques et engagés qui sont des chroniques, parlent d’amour, de quête de liberté ou de droits bafoués. Introspectifs, biographiques ou descriptifs, ils prennent racine dans la poésie, la musique et la vie quotidienne de son pays d’origine. Originaire d’une famille de bédouins du sud-est du Sahara marocain, Noufissa chante depuis toujours, bercée par les chansons sahraouies jouées en famille, elle s’imprègne de musique berbère du Moyen Atlas où elle a passé une grande partie de son adolescence, mais aussi par celles de Oum Kalthoum, de Marcel Khalifa, Fayrouz ou Ismahane.
Arrivée en France en l’an 2000, elle fait la rencontre du guitariste Emmanuel Simula. Autodidacte passionné de musiques blanches (pop, rock, musiques actuelles) et noires (Afrique-Amériques et Caraïbes), il évolue alors dans des formations de musique du monde et de chanson française. Les chansons de Noufissa Kabbou abolissent les frontières culturelles et créent des passerelles entre des styles musicaux qui peuvent paraître très éloignés. Ces ressemblances ou filiations donnent naissance à une expression musicale originale, surprenante et familière."
Avec Noufissa Kabbou : chant percussions, Emmanuel Simula : guitare, Simon Pomarat : percussion, Jean Noël Rohé : Basse
Pour plus d'information :
Samedi 6 juillet à partir de 19h,
Grande bibliothèque
IM WALD, échappée sylvestre
Autour d'un répertoire inspiré de Schubert
Performance en déambulation pour 9 comédiennes-chanteuses et 2 musiciens
Les Clandestines présentent, en partenariat avec SCÈNE2, une étape de travail dans le cadre de la résidence artistique de territoire "Des deux côtés des Vosges"
Les Clandestines se plongent dans la musique vocale de Schubert et font des lieder et chœurs du compositeur leur nouveau terrain d’exploration.
Jouer à déconstruire et à remanier ces bijoux de l’art vocal, les mettre en rapport avec le folklore germanique ; associer, emboîter, superposer les éléments qui les constituent … Ce travail d’appropriation aboutit à la création d’un spectacle qui est tout à la fois un récital, un cabaret drôle et impertinent et une échappée à travers parc, jardin, campagne ou forêt.
Coordination artistique :Anne Lemeunier et Régine Westenhoeffer
Jeu et chant :Béatriz Beaucaire, Véronique Borg, Carole Breyer, Dominique Hardy, Naton Goetz, Anne Lemeunier, Virginie Meyer, Régine Westenhoeffer, Emmanuelle Zanfonato
Guitare : Vincent Posty
Batterie et régie son :Mathieu Goust
Costumes : Sabine Siegwalt
Chargée de production : Stéphanie Lépicier
Jeudi 11 juillet à 19h,
Itinérance dans l'abbaye de Senones jusqu'à l'exposition.
Rendez-vous dans la cour à l'arrière de l'abbaye.
A cette occasion, l'exposition est ouverte jusqu'à 21h.
Performance, Dessins en État de Corps #2 de la Cie Ratibus (Lille)
Dessiner, peindre, danser est un acte de présence. L’ici et maintenant pour parler de soi à travers un geste artistique. C’est mettre son corps en disponibilité pour laisser libre l’expression de ses ressentis intérieurs, une écriture automatique qui traduit les pensées sur la vie qui nous échappe.
La performance "Dessin en État de Corps #2" est un dialogue entre la danse et la voix, inspiré des dessins de Ratiba Mokri.
Camille Spriet , la danseuse fait l'acte de s'approprier en elle-même ces images, de les faire vivre et résonner avec son propre vécu. Elle rend visible par son corps ce qui s'est passé lors de la création du dessin. Ratiba Mokri improvisera de sa voix aux rythmes variés et avec comme seule musique la voix chant, gargarisée ainsi que des jeux de bruitage comme un concerto de dessins chiffonnés puis déchiquetés auquel les spectateurs sont invités à participer activement.
Interprétation:
Camille Spriet, danseuse et chorégraphe
Ratiba Mokri, peintre et comédienne
Vendredi 12 et samedi 13 juillet à 18h,
Grande bibliothèque
L’ensemble XXI.n nous invite pour une improvisation musicale au milieu des œuvres
Le duo de musique improvisé proposé par l'Ensemble XXI.n, avec Claude Georgel (saxophoniste) et Michel Deltruc (batteur et percussionniste), sera ponctué et/ou entremêlé par/avec une diffusion d'extraits de la création sonore intitulée « Les mots des saisons », créée pour le musée de la lutherie de Mirecourt en 2018. L'improvisation sera suivie d'un échange avec le public sur le thème d'habiter l'espace avec le son.
Vendredi 26 juillet à 18h,
Grande bibliothèque